Sunday, October 21, 2012

[Rétro] Parodius

Un monde déjanté
Parodius est un shoot’em up qui a marqué son époque (j’y ai rejoué sur Super Nes, mais bien d’autres consoles ont leur version) par une bonne qualité de jeu mais surtout par un univers complètement barré. Impossible de décrire un quelconque scénario, on peut à la limite déduire que nous combattons au final une espèce de monde gouverné par des pieuvres, mais leur moyens de vous attaquer sont tellement variés que tout autre déduction est impossible. Ainsi votre personnage devra affronter des pieuvres cachées dans leur jarre, des manchots qui glissent sur leur ventre, des statues de l’île de Pâques à lunettes de soleil qui crachent des crottes de nez, des cochons ailés, une danseuse de cabaret géante, des bouches qui se lèchent les lèvres, un bateau pirate à tête de chat, un oiseau flibustier obèse, des pandas en tutu, un aigle qui imite l’Oncle Sam, un octopus géant qui se lave les cheveux, des poussins qui prennent leur douche ou encore un sumotori à tête de rat qui tape du pied devant le mont Fuji en éruption d’aubergines… une variété d’ennemis qui fait prendre tout son sens au sous-titre du jeu : a non-sense fantasy.
Mais outre le fait de n’avoir absolument aucune cohérence, cela permet à chaque passage du jeu d’être simplement hilarant. Chaque nouvel ennemi est une source de rigolade tant l’absurdité est poussée à son comble. L’ensemble étant visuellement très beau, bien animé et accompagné par des reprises de musiques classiques ou populaires bien connues.
4 joueurs et plein d’armes
Nous avons le choix en début d’aventure entre 4 héros : un vaisseau spatial au design sérieux, un vaisseau rigolo qui envoie des gants de boxe (Twin Bee, pour les fans), une pieuvre toute mignonne qui crache des projectiles ou un manchot volant. Chacun ayant des tirs qui se ressemblent mais avec des variantes de largeur d’impact ou de précision. Mais quel que soit notre héros, le principe est le même.
Chaque power up fait avancer un curseur sur une barre en bas de l’écran qui contient les désignations des atouts à choisir. Libre à nous de sélectionner l’atout quand on souhaite l’obtenir. Ainsi, on pourra cumuler une vitesse de déplacement accrue, des bombes roulantes, une attaque frontale plus puissante, des tirs vers le haut, des pods complémentaires qui suivent votre vaisseau et rajoutent à votre puissance de feu et un bouclier. Sans oublier la case « ? » qui va déclencher une roulette russe et choisir un atout au hasard ou encore une annulation totale de tous vos atouts.
De quoi approfondir l’expérience de jeu et bien équiper votre personnage donc, pour traverser une jeu assez dur au demeurant, mais permissif grâce aux continue infinis qui n’obligent à recommencer que le niveau en cours.
A noter également les cloches bonus qui changent de couleurs et sont projetées en arrière quand on leur tire dessus nous permettant, si on gère correctement leur transformation tout en s’occupant des ennemis alentours, d’obtenir des items de scoring, une bombe qui détruit tout à l’écran ou encore une invincibilité éphémère.
Un grand classique qui mérite donc sa popularité passée et qui se redécouvre avec grand plaisir, ne serait-ce que pour la débilité délicieuse de son univers.
Ci-dessous une vidéo de l’intégralité du jeu. Cliquez par ci par là sur la timeline pour voir un peu le genre et les magnifiques musiques^^

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